Question 11. Des animaux et des hommes.

De nombreux animaux ont participé indirectement à la fabrication des manuscrits, en fournissant involontairement peau, plume, poil ou ingrédients multiples.

Pointez le curseur sur chaque photo pour en apprendre un peu plus sur cette histoire insolite.

 

Plumes d'oie, de faisan, de bécasse et autres volatiles sont présentes dans l'atelier du copiste. Le parchemin, peau de mouton, et le vélin, peau de veau mort-né, est le support privilégié de l'écriture durant tout le Moyen âge.

 

Les plumes et les pinceaux de poil de martre et de sanglier sont indispensables aux enlumineurs.

 

 

 

 

 

 

 

 

Les cornes de bovin sont des récipients utilisés notamment par les copistes  comme encriers. Les bois de cerfs permettent de lisser

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Les couvertures des manuscrits sont généralement des peaux de porc, de vache ou de mouton. Mais dans ce manuscrit de Clairvaux, la reliure  est recouverte d'une peau de cerf, dont les poils sont encore bien visibles.

 

 

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Les coquillages sont de parfaits récipients pour mélanger les pigments  avec lun liant, tel que la gomme arabique. Si le plus souvent les pigments sont obtenus  à partir de minéraux ou de végétaux, certains, tel le rouge, peuvent  être fabriqués à partir de cochenilles, petit insecte originaire d'Amérique, réduit en poudre..

 De nombreux ingrédients animaliers sont discrètement présents dans les ateliers de copistes et d'enlumineurs. Le miel ou le fiel de boeuf sont utilisés pour donner du brillant aux couleurs. Le miel, ajouté à la pâte colorée, assouplit et évite le fendillement au séchage. Les colles animales, colles de peau de lapin, ou colle de poisson,  permettent de faire adhérer la feuille d'or au parchemin. Les coquilles d'oeufs réduites en poudre, permettent la fabrication d'une couleur blanche.